À Propos de l’Ostéopathie fasciale et tissulaire
L’ostéopathe a une « boîte à outils » vaste, et apprend durant sa formation les techniques pour redonner la mobilité au corps à tous les niveaux. C’est pourquoi on cite souvent les sphères crâniennes, articulaires, et viscérales, dans les techniques de l’ostéopathie, qui regroupent ainsi l’ensemble du corps.
Pour traiter la sphère crânienne et viscérale, l’ostéopathe utilise forcément les techniques fasciales et tissulaires douces, car ces zones n’en autorisent pas d’autres. Les seuls tissus qui peuvent être abordés avec des techniques différentes, sont les zones articulaires. Et l’approche articulaire en tissulaire ou avec des techniques dites structurelles sera différentes, par leur nature, et pour le patient notamment. Les techniques structurelles visent à remobiliser l’articulation en la « poussant » dans le sens où l’articulation n’accepte plus d’aller et de se mobiliser. Ce sont ces techniques qui « font craquer » et sont connues par le grand public pour leur aspect médiatique car parfois spectaculaires. Le choix dans les techniques peut être donc de traiter ces articulations avec des techniques de déroulés tissulaires et donc de traiter ces zones comme on traite un viscère ou la zone crânienne, en douceur.
C’est ce choix qui donne des séances assez différentes, car le patient ne sera pas traités avec ces techniques structurelles articulaires. La séance en ostéopathie tissulaire se passe donc plus dans le relâchement, sans le « côté sportif » de ces techniques structurelles articulaires, qui ne sont pas toujours appréciés par les patients, même si elles bien appliquées, elles ne doivent pas être douloureuses.
C’est donc un choix du praticien de traiter avec tels ou tels techniques, et c’est cela qui donne des séances d’ostéopathie assez différentes au final.
Le but de l’ostéopathie est de redonner de la mobilité au corps, et à terme sa mobilité optimum, afin qu’il puisse remplir toutes ses fonctions de manière efficace et maximum.
La possibilité de se mouvoir librement, sans douleurs, est une des premiers objectifs de chacun, mais il existe aussi toutes les fonctions « silencieuses et automatiques » que le corps remplit à chaque instant pour se réguler (respirer, digérer, faire fonctionner les 5 sens) et qui peuvent être gênées.
Exemple mécanique : un diaphragme en tension et en pertes de mobilité par sa course diminuée ne va pas permettre la prise maximal d’air lors de l’inspiration. Et va avoir un incidence sur le taux d’oxygène obligeant la personne à avoir une fréquence respiratoire augmentée pour compenser ce manque de quantité pour chaque inspiration.
Exemple circulatoire : Des pertes de mobilité aux niveaux de carrefours vasculaires, ou sur des trajets artériels et/ou veineux, peuvent empêcher le débit maximum de sang oxygéné d’arriver à destination, entraînant des conséquences fonctionnelles sur l’organe, ou le muscle irrigués.
Reportage d’Arte sur les fascias :
https://www.youtube.com/watch?v=iki_kDcONlk
Reportage de Télé Matin sur les fascias : (NB : on y parle des kinésitherapeutes formés à la fasciathérapie mais c’est depuis toujours une des techniques centrales en Ostéopathie)
Santé – La fasciathérapie pour soigner les douleurs – YouTube